Comment devient-on rédacteur.trice Web ?

 

Depuis 2016,  j’ai enchaîné les nouveaux projets, après une longue période dans l’univers du social. Le dernier en date, en 2019, a été de me former au métier de rédactrice web. Comment, lorsqu’on est écrivain public biographe, atterrit-on dans le monde mystérieux et énigmatique du Net ? Que recouvre cette activité, et comment s’orienter vers la rédaction web SEO en freelance ?

« Pourquoi ne pas vous lancer dans la rédaction web ? »

Tout en continuant à tracer ma route en tant qu’écrivain public biographe, j’ai décidé en 2019 de compléter mes prestations par la rédaction web SEO. Moi qui ignorais pratiquement l’existence de cette profession (cela donnait à peu près à  ça) et qui ai eu longtemps tendance à ignorer l’univers du web, j’y suis tombée à pieds joints.

Comment cela a-t-il bien pu arriver ? Un de mes proches, qui travaille dans la communication, m’en avait déjà parlé il y a un an ou deux. J’avais écouté son conseil d’une oreille distraite. Juste le temps de me poser la question de ma légitimité à m’engager dans un tel projet, et d’y répondre en me disant que ce n’était pas pour moi. La recommandation est aussitôt tombée aux oubliettes.

Mais le destin est parfois obstiné (et taquin), et il ne s’en laisse pas conter. Quelques mois plus tard, alors que je faisais le point avec mon webmaster du moment pour la refonte de mon site, celui-ci a remis le sujet sur le tapis  : « Vous avez des compétences rédactionnelles et un bon style, pourquoi ne pas vous lancer dans la rédaction web ? »

Lui aussi ! Cette fois, la remarque m’a mis la puce à l’oreille. En une phrase, la petite étincelle venait de s’allumer. Cette nouvelle incitation réveillait la première. Comme pour le métier d’écrivain public, j’ai fait des recherches tous azimuts, en utilisant ce contenu web qui allait me devenir si familier.

Se former à la rédaction web SEO : un autre langage à intégrer

Après quelques jours d’investigation, ma décision était prise : je devais tenter cette nouvelle voie. C’était le bon moment. J’étais en disponibilité de mon administration depuis quelques mois, et j’avais justement envie d’élargir mes activités de biographe et d’animatrice d’ateliers.

Mais il n’était pas question pour moi de me lancer sans avoir les quelques bases indispensables. Le syndrome de l’imposteur étant chez moi assez puissant, me former me semblait le moyen le plus efficace pour tenter de le dompter. J’allais donc m’engager dans une formation de rédaction web SEO en freelance.

J’ai choisi un parcours de 6 mois en e-learning avec Formation Rédaction Web (Lucie Rondelet). Mon implication était totale, et j’ai fourni un travail assidu, acharné, obstiné. Curieusement, les demandes pour mon autre métier se sont raréfiées, alors que, depuis presque trois ans, j’avais toujours eu un petit courant de récits de vie à réaliser. Comme si un espace temporel m’était accordé pour que je puisse suivre sereinement ce nouveau parcours (étonnantes synchronicités !).

Apprendre les outils de la rédaction web SEO 

J’ai été passionnée par cet apprentissage, attendant les cours comme une friandise… tout en passant par toutes les couleurs ! Je me suis demandé à plusieurs reprises si ce parcours était le bon. Allais-je pouvoir absorber et digérer le balisage HTLM ? Les techniques du SEO (Search Engine Optimization, ou référencement naturel) n’allaient-elles pas me rester en travers de la gorge ? Le premier est bien passé (ce n’est pas très compliqué). Le second est plus coriace et je suis encore loin d’en avoir fait le tour.

J’ai assimilé peu à peu les bases de la rédaction web SEO en freelance et découvert les règles de la stratégie de contenu. Il m’a fallu, pour entrer dans ce nouvel univers, intégrer une nouvelle terminologie. J’ai appris ce que signifie optimiser des contenus rédactionnels, ce que sont les mots clés (ou requêtes clés), le concept de longue traîne, le champ sémantique, le maillage interne et externe, le netlinking, etc.

Les textes à structurer et à hiérarchiser avec les balises (title, h1, h2…), le chapô à peaufiner, les photos à nommer,  la métadescription à rédiger, l’outil WordPress à maîtriser : ces différentes étapes me sont maintenant familières.

Aimer écrire : est-ce suffisant pour s’orienter vers la rédaction web ?

J’ai découvert quelles sont les missions d’un rédacteur/rédactrice web et pour quels clients il est amené à rédiger du contenu (e-commerces, sites, blogs, agences digitales…). Les stratégies pour amadouer les algorithmes du moteur de recherche Google (et des autres) et pour améliorer l’expérience utilisateur (ou UX) se sont peu à peu dévoilées.

S’orienter vers la rédaction web  SEO en freelance, c’est comme s’engager dans une sorte de jeu. Un jeu à la fois diabolique et magique, où l’on doit se confronter à la puissance des moteurs de recherche (dont le plus puissant) pour tenter de se retrouver dans les premières places du SERP. Le nec plus ultra est de se retrouver en position 0 (ou featured snippet). C’est tout simplement le Graal du rédacteur !

Une chose essentielle est à saisir, lorsqu’on décide de devenir rédacteur(trice) web freelance : la compétence rédactionnelle est nécessaire, mais elle ne suffit pas. Des techniques de rédaction spécifiques s’imposent pour répondre aux exigences de l’écriture sur le net.  Un bon rédacteur doit, certes, avoir une belle plume et une bonne orthographe, mais il doit également acquérir d’autres compétences pour être capable d’améliorer le référencement des contenus publiés sur le web.

S’entraîner sur les plateformes de rédaction

Au bout de deux mois de formation, j’ai commencé à rédiger des articles. Un certain nombre de débutants choisissent, comme moi, de se faire la main sur les plateformes de rédacteurs web, qui mettent en relation clients et rédacteurs. La rémunération est dérisoire, mais c’est une façon de travailler le concept et d’aiguiser sa plume.

Sur l’une d’elles, je me suis donc entraînée à produire du contenu rédactionnel selon les codes, à suivre des briefings, à respecter un nombre de mots déterminé, à placer des mots clés pour créer des contenus optimisés. Je me suis exercée à rechercher des sources fiables pour produire un contenu de qualité et pertinent.

J’ai mis un point d’honneur à respecter les deadlines et à bannir le duplicate content, qui constitue le péché absolu en matière de rédaction web. Les textes sont donc passés systématiquement à la moulinette de l’impitoyable outil anti plagiat, afin de fournir des textes uniques.

Devenir rédactrice web SEO en freelance, ou  comment apprendre sur tous les sujets

La rédaction d’articles à un rythme quasi quotidien m’a permis de travailler sur de multiples thématiques. J’ai traité des bienfaits de l’éducation positive et donné des conseils pour manipuler une tortue. J’ai évoqué un hôtel pour chats à Paris, poussé la porte de quelques commerces de bouche et décrit des meubles haut de gamme. Rédiger sur des techniques de kiné, d’ostéopathie ou de dentisterie a étoffé ma culture générale. Et tant d’autres choses encore.

Mon tout premier sujet m’a conduite dans une boutique en ligne de confiseries d’antan. J’ai aimé me lancer dans le grand bain avec ce thème plein de douceur. En rédigeant ces fiches produits, je me suis régalée du souvenir des pièces en chocolat ou des guimauves à la fraise de mon enfance.

Et, contre toute attente, j’ai apprécié l’exercice. Il m’a obligée à puiser dans ma créativité pour traduire en mots des sensations gustatives. Oui, le rédacteur freelance peut prendre plaisir à rédiger une fiche produit ! Il suffit d’avoir un peu de sympathie pour l’objet ou l’article que l’on décrit.

Écrire pour le web, ou comment voyager à distance

S’orienter vers la rédaction web SEO en freelance, c’est apprendre à évaluer ses capacités et ses motivations. En testant les différents sujets, j’ai constaté que le voyage dans les régions françaises était l’une de mes thématiques de prédilection. J’ai découvert ce que sont les pinasses du bassin d’Arcachon et évoqué avec bonheur la Haute-Vienne ou l’île de Ré. Pour ce dernier sujet, la consigne n’était pourtant pas si simple. Il fallait saupoudrer le texte de quelques touches d’humour. Or, mon style a tendance à être plus sérieux que guilleret… mais j’ai su relever le défi.

C’est cette opportunité qui a marqué le point de départ de ma carrière de rédactrice freelance sur le web. Dès la fin de la formation, j’ai commencé à prospecter en envoyant de nombreux mails. Ma publication sur l’île de Ré, figurant dans mon portfolio, a fait mouche. Un blog de voyage m’a contactée pour écrire des articles sur quelques régions de France. Ce premier contrat a été un vrai bonheur. J’ai apprécié autant la thématique que l’agréable collaboration avec mon interlocutrice. Peut-être ce qu’on appelle la chance du débutant ?

Je continue à expérimenter toute la richesse et la diversité, mais aussi la complexité et la subtilité du métier. S’orienter vers la rédaction web SEO en freelance, c’est se laisser séduire par une nouvelle forme d’écriture. J’ai accepté d’être payée des clopinettes par les plateformes qui restent, quoi qu’on en dise, un formidable terrain d’entraînement. Cela a confirmé mon engouement pour cette profession et m’a donné la confiance nécessaire pour passer la vitesse supérieure. Plus d’un an après le début, l’aventure se poursuit. Bien sûr, comme tout rédacteur indépendant, je suis confrontée au souci de la prospection. Il faut rechercher des clients, mais aussi, à chaque nouvelle commande, relever le défi. Ces petits inconvénients sont cependant compensés par de grandes satisfactions : écrire, découvrir encore et encore et, surtout, savourer la liberté d’un travail en freelance.

Pour en savoir plus : Mon PORTFOLIO 2022